L'apparition du développement durable

Dés les années 60, la prise de conscience des problèmes écologiques causées par l'activité humaine se fait sentir suite à des événements catastrophiques (marées noires, pluies acides...) qui révèle la capacité destructive de l'homme vis-à-vis de son environnement.
Puis, au début des années 80, suite aux travaux scientifiques sur le climat et la relation entre gaz à effet de serre du aux activités humaines et réchauffement climatique, la communauté scientifique, ainsi que la société civile prend un peu plus conscience de la fragilité de la biosphère. Des critiques contre la société industrialisée basée sur la croissance économique apparaissent.
La planète possède des ressources finies qu'il faut préserver. Or, par les activités industrielles, l'augmentation du transport, tout particulièrement dans ces modes plus polluants (voitures, avions, camions), l'agriculture conventionnelle, générateurs de pollutions et de gaz à effets de serre les ressources de la planète sont de plus en plus hypothéquées. Menaçant d'une part le bien être des générations futures mais également la possibilité de développement des pays pauvres.
Face à ce constat alarmant les grands états se réunissent en sommet de la terre à rio en 1992, puis à Johannesburg en 2002 pour élaborer une stratégie commune.
Après, avoir vu le mouvement de contestation s'étendre et la rédaction du rapport halte à la croissance par le club de Rome en 1972. La réflexion alliant développement et environnement est mise en désuétude suite aux deux chocs pétroliers de 1973, puis de 1979.
Ce n'est qu'en 1987 que ces questions reviennent sur le devant de la scène avec le rapport « notre avenir à tous » appelé encore rapport Brundtland, du nom de la présidente de la Commission Mondiale sur l'Environnement et le Développement. Le concept de développement durable nait alors et sa définition en est la suivante :
« Le développement qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. »
Suite à la définition définie dans le rapport Brundtland, le développement durable a été décliné en trois grands piliers : social, économie et environnement. C'est l'intersection de ces trois piliers qui constitue un développement durable.

le pilier social
Le pilier social du développement durable vise à satisfaire les besoins humains et à satisfaire à des objectifs d'équité et de cohésion sociale. Il englobe la question de santé, de logement, de consommation, d'éducation, d'emploi, de culture.

le pilier économique
Le pilier économique vise lui satisfaire un développement économique respectueux des milieux naturels d'où proviennent les ressources de bases. Il doit également s'effectuer une modification profonde pour s'assurer d'une économie responsable et solidaire et d'un commerce équitable.


le pilier environnemental
Le pilier environnemental vise à l'utilisation, à la gestion durable des ressources naturelles (air, eau, sol, vie) et des savoirs humains. Il doit permettre le maintien des grands équilibres naturels (climat, diversité biologique, océans, forêts...) ; ainsi que la maîtrise de l'énergie et l'économie des ressources non renouvelables (pétrole, gaz, charbon, minerais...)

ça fait bizarre de voir que personne participe à ce forum qui fourmille de brillantes idées.
Il y a quelques années on nous traitait de fous parce que nous étions des "écolos". Alors que nous faisions simplement attention à ne pas détruire ce qui existe.

L'association Les Eco-Gloutons a pour objectif, entre autres, de recréer du lien social dans nos campagnes. Les échanges sur les brillantes idées auxquelles vous faites référence se font de vive voix les mardis soir lors de la distribution de produits locaux. Les échanges entre les producteurs et les consomm'acteurs sont très riches. Dernièrement nous avons passé une matinée sur les terres de maraîchage à la découverte de la permaculture, en compagnie d'Ano Potager.

Les discussions sur internet et l'alimentation du forum ne sont pas génératrices de lien social, le minimum est donc fait de ce côté-là.

Vous parlez des écolo et de leurs brillantes idées. Je crois qu'aujourd'hui, les écolos dans nos campagnes sont beaucoup plus dans l'action que dans le débat. Nous mangeons depuis des années des produits qui proviennent de notre canton (pain, lait, fromage, légumes, boeuf, agneau, bière, miel). Nous soutenons également un maraîcher qui pratique la permaculture. En effet, nous avons la chance inouïe qu'un paysan soit venu s'installer pour pratiquer la permaculture sur notre petite commune ! Je pense que si nous l'avions souhaité, nous n'aurions pas réussi à faire venir quelqu'un. Nous le soutiendrons sans relâche.

Emilie BRAULT
Présidente de l'association

Si je me suis permis de mettre un mini message, c'est que justement je suis écolo, sans avoir l'étiquette. Je fais de l'écologie (comme le bourgeaois gentil'homme faisait de la prose sans le savoir) depuis que je suis gamin, en venant à pieds à l'école de St Sulpice Laurière et depuis toutes ces années je continue,et je suis revenu dans ma commune de naissance .
Vu que je n'ai jamais eu de voiture nous avons toujours acheté chez nos voisins agriculteurs.
Les "directives Européennes" n'ont pas arrangé le droit d'acheter à ses voisins, les échanges de plants et graines. Nicolas 1er, voulait interdire les échanges type "SEL".
Je suis donc dans le développement durable (et dans le ministère), mais le ministère ne s'applique pas les réglements à lui même.
à bientôt un mardi soir, en direct ce sera bien mieux

PS
j'étais ce matin dans le train avec la présidente de l'association

Je comprends bien votre position. Je tentais juste de vous expliquer que l'association est peu visible sur le net car les échanges se font lorsque les membres sont réunis. Certains adhérents refusent l'utilisation des ordinateurs et d'internet. Tout est donc basé sur les échanges entre personnes.
Vous êtes le bienvenu le mardi soir lors des distributions.
A bientôt au Maillorat ou dans le TER...
Emilie